LiJieFeng

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Cascade de Tad Kouang Xi Luang

17 juillet 2010

 

Sabai dee

Pour se rendre à la Cascade de Tad Kouang Xi Luang vous sortez de Luangprabang, c’est à 30km .

En passant par une agence on peut compléter un mini bus pour s’y rendre (on peut louer un vélo où une moto mais cela reste relativement cher, surtout pour la moto). Deux départ 11h30 ou 13h30. Il fait très chaud et je choisis le départ de 11h30.  Le minibus emprunte une petite route qui traverse des villages de paysans qui profitent de la pluie de la veille pour travailler dans les rizières. Le moment se fige comme une peinture représentant les paysans dans les rizières dans des couleurs vives et estompées, un homme pousse une charrue comme pour aider  le bovin, tous deux pataugent dans une eau boueuse tandis que très proches, des femmes courbées, affublées d’un chapeau de paille pointu repiquent les grains de riz. Nous venons de traverser des villages hmong. Après trois quart d’heure de route nous arrivons sur un parking encerclé de boutiques de souvenirs et de shop de boissons et nourriture. Une petite maison de bois nous renseigne sur le droit de passage. L’entrée est de 30000 kips.

Je décide de me rendre directement en amont.  Arrivée je découvre une merveilleuse cascade. Un pont de bois traverse un bassin pour accéder  à un petit chemin.

 

 Petit chemin dans la forêt pour se rendre au-dessus de la cascade. Attention c'est très glissant, ne pas monter en tong

 

Le chant des chutes se mêle à celui des oiseaux et des petits ruisseaux qui s’échappent pour se jeter dans de grandes bassines rocheuses. Le vert pastel de l’eau s’entremêle au vert du feuillage.

 

 


Contrairement aux autres visiteurs, je redescends en suivant le cours d’eau. Chemin faisant je rencontre des aires de pique-nique très prisées des laotiens qui se baignent tout habillés dans les différentes piscines naturelles selon où ils se trouvent. Un moulin de bois surgit en contre bas, son installation et son système défectueux  nous fait comprendre  qu’il servait à fabriquer de la farine de riz ou d’une autre céréale. Si vous m’avez suivie au Vietnam j’ai expliqué l’utilisation de ce système, encore de nos jours chez les familles paysannes.



Traversant la forêt il y a de plus en plus de personnes qui cherchent un endroit pour se baigner. Une grande piscine naturelle et profonde offre au plus sportif et téméraire la possibilité de plonger en sautant d’un haut et gros rocher où à l’aide d’une corde nouée sur un arbre.

Continuant le chemin à travers la forêt on arrive sur une réserve d’Ours. Tout est aménagé pour qu’ils vivent dans les meilleures conditions.

Pour ceux et celles amoureux de la nature, qui recherchent à s’isoler pour avoir un peu de tranquillité sur deux trois jours, deux  petites Guest housse sont installées dans la forêt dont une appartient à la propriétaire Van de l’hôtel Vanvisa où je demeure  à Luangprabang.

Mon petit tour terminé j’ai eu juste le temps de regagner le parking qu’il s’est mis à pleuvoir très fort.

J’ai juste regretté de ne pas avoir été plus indépendante du point de vue du transport, car je n’ai pas pu m’arrêter comme je le souhaitais sur le trajet de retour pour visiter les villages et ses habitants.

A la prochaine

 

Sohk Dee Der

Bambou

 



22/07/2010
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