17 juillet 2010
17 juillet 2010
Sabai dee (Hello en laosien)
Luang Prabang, je suis dans l’hôtel Vanvisa Guesthouse, à 5 km de la gare routière en direction de la vieille ville. Grande maison familiale.
Luang Prabang est entourée de collines verdoyantes et de monts couverts de forêts tropicales. C’est la troisième ville du pays par sa taille. Le site est exceptionnel, la ville s’étend sur un ruban de terre, tout en longueur, au confluent du Mékong et de la rivière Nam Kan, aux flots couleur boue. Cela me rappelle très fortement l’eau du Ganges à Bénarès en Indes.
Sur le plan culture, la ville est chargée d’histoire, on sent une énergie positive et paisible. Non, je n’ai pas vu de « Bouddhas flottants » comme le suggère une exposition de photographies au musée de la ville.
La ville s’étend horizontalement avec des ruelles qui nous laissent découvrir des petites maisons faites de bambous ou de dur.
Nombreux sont les monastères, les moines et les bonzes qui y vivent.
Pour vous situer un peu les choses, le nom original de Luang Prabang est « Jawa » désignant un endroit indianisé ou entouré de jungle ou d’eau. La ville a pris son nom définitif en 1941, en l’honneur du grand bouddha d’Or fin, arrivé deux ans auparavant. Luang signifie « grand » et Prabang « statue d’or sacrée ». Entre temps la ville s’est appelée Xieng Tong (cité royale).
Il y a encore beaucoup à dire, mais je ne suis pas là pour vous faire un cours d’histoire, et puis je ne suis pas prof d’histoire….
Bon ! Je n’ai rien inventé, c’est ce que l’on trouve sur les guides et avec vous qui n’êtes pas encore en vacances je viens partager ce moment de découverte.
Surtout ne pas rater dans la rue principale Sisavangvong le marché du soir très coloré, et celui du matin à 6h 30, dans les petites ruelles, où toutes les femmes s’installent (parfois avec leurs enfants en bas âge) pour vendre fruits, légumes, épices, viande, poisson….
Quand vous arpentez les ruelles, vous trouvez toujours un monastère.
Ah oui ! Ne manquez pas le Tak Bat, la quête matinale des bonzes (rituel aussi appelé dans les guides le Reras (ou l’aumône) des bonzes). Le cortège emprunte la rue principale Sisavangvong. Déjà des femmes et des hommes sont sur le trottoir avec des petites galettes de Riz gluant, nourriture destinée aux bonzes. Ce rite bouddhique illustre la dimension spirituelle de Luang Pabrang et du Laos en général. Cela concerne essentiellement de jeunes moines pensionnaires pour quelques années dans les monastères. Chaque matin, par tous temps, au lever du soleil, sur le bord de route, le long du trottoir, une « chenille vêtue d’une robe safran » constituée de bonzes portant de larges sébiles en bandoulière, pieds nus et en silence, trace des lignes géométriques en suivant un parcours déterminé pour mendier la nourriture, comme l’avait fait autrefois le Bouddha, avant de regagner leurs monastères respectifs.
le Tak Bat
C’est un moment très important pour ces jeunes bonzes. L’aumône des bonzes est pratiquée depuis la nuit des temps. Il est souhaitable de rester très discret surtout quand vous prenez des photos. Surtout ne vous amusez pas à venir vous coller sur les bonzes (comme je l’ai vu ce matin avec des japonais et des européens munis de leur « bazouka photos » alors qu’ils pouvaient simplement rester en retrait et jouer avec leur zoom. C’est INADMISSIBLE)… Des affiches de l’office du tourisme de la province de Luang Prabang donnent des consignes bien précises sur le respect de la cérémonie d’offrandes aux bonzes.
Affiche de l'Office du Tourisme
Vous verrez d'autres photos, faites dans la plus grande discrétion puisque j'étais derrière le mur d'un temple.
Bon je viendrai vous rejoindre un peu plus tard. Je vais tenter de me connecter, si cela veut bien marcher, car depuis hier soir il pleut très fort.
Sohk Dee Der
(Au revoir et prenez soin de vous)
Bambou
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