LiJieFeng

LiJieFeng

15 16 juillet



15-16 juillet 2010

 

Excusez moi pour le retard internet marche moyennement mais c'est surtout Free qui cause des problèmes de connection...

 

Sabai dee (Hello en laotien)

 

Maintenant au Laos j’apprends les premiers mots de politesse. Je n’en sais pas plus. Je fais déjà de gros efforts pour tenter d’apprendre le chinois…

Au fait je ne vous ai pas raconté ma descente au Laos en traversant le Yunnan.

Le départ prévu pour 18h30 le 14 juillet s’est bien effectué mais à 19h00. Pourquoi me diriez- vous, si vous étiez en face de moi ? Tout simplement  parce que la courroie de transmission était démontée. Je ne vous dis pas dans quel état était le moteur (je ne suis pas mécanicienne mais quand même….)

 

Moment du départ.....

 


Le car-couchettes bleu à bandes blanches (se prend pour une gordini) se faufile à travers la ville, nous voici sortis de Kunming. Comme un « Fanjo » il se lance sur le macadam des routes bien entretenues de la Province du Yunnan.

Je vais faire un peu court, après plusieurs arrêts, dans la nuit changement de chauffeur, nous arrivons proche de la frontière dans la ville de Mengla. Pour certaines personnes le voyage s’arrête là. D’autres décident de prendre un autre bus, car  tout simplement, le bus doit être réparé : changement d’une roue et réfection de la roue de secours.

 


Le bus se dirige maintenant vers Mohan ville frontalière côté chinois. Formalités de sortie  sans incidents… Sur le comptoir du jeune douanier se trouve un boitier, genre boitier électronique avec quatre ou cinq boutons représentant une échelle de satisfaction sous forme de « smiles » allant du meilleur sourire à celui qui fait le plus la « gueule ». Lorsque le douanier vous rend votre passeport, vous devez appuyer sur l’un des boutons… Avant de repartir deux jeunes chinois ont été refoulés car pas de visa. Ils ont dû repartir sur la ville la plus proche Mengla pour reprendre un bus le lendemain.

Nous arrivons à la douane côté Laos, assez archaïque, unique passage terrestre entre la Chine et le Laos. A part Laotiens et Chinois en visite, le touriste rencontré est surtout très routard sac à dos (pour se faire 28h de bus….)

Nous n’avons pas de visa puisque dans tous les guides il est dit que nous pouvons l’obtenir sur place moyennant 30 dollars. Je l’ai payé pour ma part 27 euros, un autre 270 yuan, un autre s’est vu demander 35 dollars…bref ils font la pluie et le beau temps !!!

Les quatre étrangers que nous étions, israélien, allemand, français, avons mis beaucoup de temps à remplir les formalités pour obtenir notre visa. La jeune femme allemande n’avait pas de photo, le douanier a consenti de lui faire une photocopie de celle de son passeport.

Le bus, lui s’en est allé vers Boten... Nous voilà arpentant le no man’s land  2km à pieds sac sur le dos.

Qui voyons nous arriver, nos deux jeunes chinois qui avaient obtenu rapidement un visa au tarif de 1000 yuan…. Ils étaient contents de remonter dans le bus.

Il est 9h du matin, le bus commence sa longue ascension vers Luang Prabang, en passant par une route de montagne limite dangereuse cabossée (les Laotiens travaillent beaucoup pour mettre les routes en état mais….par petits morceaux. Et il reste encore beaucoup de route à faire. Le paysage verdoyant me laisse, me transporte dans une béatitude, je tente de lire, les chaos de la route, la vitesse me décroche l’estomac…. Heureusement je suis dotée d’un « plastic bag » il m’a bien servi.

Il fait encore jour lorsque, au km X, en plein virage, un camion accroche le bus et de sa benne métallique, à la paroi épaisse et solide sculpte le côté du bus les vitres se zèbrent. Aucune entente entre les deux chauffeurs qui se rejettent la faute. Pas de constat. Le bus reprend sa route quand des morceaux de vitre se détachent risquant d’être dangereux, pour les passagers et pour les personnes en bordure de route.

Le chauffeur décide de faire un pansement de fortune sur toute la surface endommagée.


 

 

Le chauffeur protège toute la partie endommagée

 

 

 

 

Plusieurs vitres ont exploséees.

Les passagers de ces couchettes étaient descendus à la frontière.

 

La route est longue (sincèrement à faire une fois pas deux et si vous avez un peu plus d’économie, prenez l’avion…)

Le soleil ne s’est pas encore couché et nous non plus. Encore un arrêt, je remets mes chaussures pour aller me détendre,  un moment d’inattention m’a valu le vol de mon appareil photos. Je vous laisse imaginer mon émotion, j’ai eu l’impression qu’on m’arrachait une partie de moi-même, (vous connaissez la passion que j’ai pour la photo) mais la sagesse a pris le dessus pour accepter la réalité, après tout je suis en vie. Je n’ai pu résister, dès mon arrivée à Luang Prabang, de m’acheter un petit appareil….

La nuit tombe, le bus continue à vive allure, nous venons de passer le pont au-dessus du Mékong, il est 21h terminus gare routière de Luang Prabang. La fatigue du voyage se fait bien ressentir.

A peine le pied à terre, nous sommes assaillis par les chauffeurs de Tuk tuk.

 

Sohk Dee Der

(Au revoir et prenez soin de vous)



19/07/2010
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